Article : Journal du Textile N°2162 du 19 mars 2013
Téléchargez l'article completL’entreprise développe une offre logistique globale.
Berry Services se mue en prestataire logistique global pour le secteur textile. L’entreprise, fondée en 1998, ne se contente plus, en effet, de proposer des services de reconditionnement et de retouches à ses clients, mais peut désormais réceptionner ou stocker des articles, préparer des commandes et les expédier. Pour mettre en oeuvre cette nouvelle offre, Berry Services a doublé sa surface d’entrepôt, pour la porter à 10.000 m², et a signé un premier contrat avec une marque de lingerie pour réceptionner et traiter quelque 750.000 articles par an.
« Nous avons déployé le logiciel Texas Win, un système de lecture de codes-barres pour la préparation des commandes, et une cinquantaine de personnes travaillent dans notre entrepôt semi-mécanisé, dit Jean-Claude Benéteau, dirigeant de l’entreprise. Notre ambition est de nous positionner comme un prestataire de référence du prêt-à-porter français dans le domaine des solutions logistiques et des services associés.
Notre objectif est de doubler notre chiffre d’affaires d’ici à trois ans. »
Les deux tiers du nouveau bâtiment sont encore libres pour accueillir de nouveaux clients. L’entreprise continue, par ailleurs, d’assurer des services à valeur ajoutée.
Récemment, Berry Services a ainsi récupéré 25.000 pantalons dans l’entrepôt d’une enseigne de la grande distribution, totalement froissés et invendables, après un mauvais conditionnement dans les usines de production en Chine et plus d’un mois de transport en conteneur. Après avoir réceptionné les articles dans son atelier, la société les a passés dans son tunnel de défroissage, capable de traiter 1.500 pièces à l’heure, a reconditionné les pantalons dans des colis et a enfin assuré leur livraison jusqu’à l’entrepôt de l’enseigne. « Pour cette opération, Berry Services s’est occupé de tout, y compris du transport, et a totalement déchargé son client de toutes contraintes. Il ne s’est ainsi écoulé qu’une semaine entre l’enlèvement et le retour des 25.000 pantalons dans l’entrepôt de l’enseigne », assure Jean-Claude Benéteau.
Catherine PETIT
