Article : La Nouvelle République du 10 février 2011
Six millions de vêtements transitent chaque année par l’entreprise Berry Services qui va prochainement doubler sa superficie.
Les petites mains de Berry Services ont une réputation planétaire. Chaque année, six millions d’articles de confection fabriqués en Asie, au Maghreb ou en France, font étape à Neuvy-Saint-Sépulchre, avant d’être réexpédiés vers Moscou, Sidney ou Los Angeles. L ‘entreprise, créée en 1998 par Jean-Claude Benéteau, est l’exemple même du prestataire de services. Spécialisée dans la logistique, elle défroisse, contrôle, étiquette, et parfois répare, des vêtements destinés aux magasins de grandes marques comme aux petites boutiques de quartier.
« Nous sommes capables d’apporter du « clé en mains » de la réception à la livraison puisque nous pouvons également préparer les commandes et gérer le transport, explique son responsable. Quand le destinataire reçoit la marchandise, il a juste à la mettre en rayon. »
Nous gérons les sites Internet de certains clients.
La société qui compte actuellement quarante-cinq salariés, prélève souvent les pièces, selon les besoins, dans des stocks permanents. Elle gère également les sites Internet de certains clients, en récupérant et en menant à terme les commandes. Si ses employées sont capables de réparer un accroc à la main et de contrôler un vêtement à l’œil, depuis l’an passé, un tunnel de défroissage peut traiter 1.500 pièces à l’heure. Des robes arrivées pliées dans des cartons repartent, par exemple, mises en valeur sur des cintres.
Après avoir courbé le dos face à la crise, Berry Services est reparti du bon pied en 2010 avec un chiffre d’affaires en hausse et qui devrait encore progresser cette année. Pour répondre à de nouveaux marchés, Jean-Claude Benéteau a prévu de doubler la superficie de l’atelier, étendu actuellement sur 5.000 m2. Ce nouveau bâtiment de trois niveaux sera consacré au stockage et à la préparation des commandes. Des embauches devraient suivre. « Nous continuons à nous développer dans le même créneau, souligne Jean-Claude Benéteau. Nous passons peut-être à côté d’autres clients, mais nous gardons une image porteuse car nous sommes reconnus dans notre métier. »
Jean-Michel Bonnin